Cofinair est la seule entreprise de cette importance installée intégralement sur la commune d’Hautot-sur-Mer. Spécialisée dans la conception d’éléments mécaniques pour refroidir toutes sortes de machines, elle est dirigée depuis 2005 par Antoine Robichon, âgé de 36 ans. Originaire de la région angevine, ayant fait ses études en Champagne, il est entré dans le monde du travail par le biais de l’apprentissage. « Je sais d’où je viens. J’ai saisi la chance que le groupe m’a donnée afin de développer les marchés en France et à l’étranger. »

Sur ce site industriel situé non loin de la mairie hautotaise, la production des pièces pouvant servir à refroidir des presses ou des brames d’acier emploie quarante-cinq salariés. « La plupart sont là depuis longtemps et nous comptons sur leur savoir-faire. Parfois, nous embauchons des intérimaires et nous avons accueilli sur le site jusqu’à soixante personnes. »

Cofinair produit également des appareils de grosse climatisation. « Ils servent à générer de l’air climatisé sur des groupes d’immeubles. Nous développons actuellement des marchés en Turquie, mais aussi dans des sucreries au Maroc. »

Optimiser l’espace

Les activités de Cofinair s’ouvrent vers le monde. « Sur Paris, nous disposons d’agents commerciaux qui recherchent avec beaucoup d’entrain et de dynamisme de nouveaux marchés ou des partenariats avec de grosses sociétés, essentiellement à l’étranger. Pour 2014, notre chiffre d’affaires a dépassé 10 M€, soit 30 % de plus en trois ans. Pour 2015, nous voulons faire aussi bien qu’en 2014. »

Comme le site industriel n’est pas extensible, Cofinair s’est donnée les moyens d’améliorer sa capacité en se référant au système « Lean manufacturing production ». « Il s’agit d’un procédé d’optimisation des méthodes de production. Cela passe par une réorganisation des espaces dans l’entreprise. Nous avons une certaine latitude pour nous développer. A terme, nous voulons atteindre les 15 M€ de chiffre d’affaires. »

Cofinair fait partie du cluster d’entreprises Dieppe Méca Énergies et s’est déjà positionnée sur le marché de l’éolien offshore qui doit, en principe, démarrer ces prochaines années au large de Dieppe.

Source : Paris-Normandie – L. P. – 22/01/2015